Marche de 25 km Pyrénées - Atlantiques Avertissement : les photos jointes sont éblouissantes pour les yeux !
Un réveil précipité en raison de ma comparse de chambre hollandaise qui a décidé que 5:30 était une belle heure pour brasser son sac... dure nuit en raison de ses bruits corporels et ronflements... je vous laisse imaginer. Je ne sais pas ce que mange les hollandais .. mais ouff
Le départ d'une ville se fait bien entendu par la route. Carole n’ayant pas vu la cathédrale sainte-Marie hier, je décide de lui montrer le chemin vers là bas, ensuite nous reprendrons le GR... un surplus de 1-2 km sur ma journée. Ça lui fait plaisir alors tant mieux, à moi aussi ! Ca compensera pour les morceaux de chocolat que je mangerai en pensant à JP à l’heure de ma pause. De plus, ce détour nous fait visiter une autre partie d’Oloron et y nous trouvons des points de vue magnifiques !!
Environ une heure après, on bifurque dans les bois et c'est là que pour moi le plaisir commence, alors je devance Carole. Belle forêt, mais qui commence par un raidillon assez costaud. Ça patine un peu mais ça va ! Ça sent la mousse, les herbes... j’adore le calme qui y règne, le bruit des ruisseaux et le chant des oiseaux. Pour un instant j’apprécie le calme loin de la Nationale.
À la sortie de la forêt, ce ne sera quasiment que de la route ! Bitume... bitume... je déteste, mais je tente de me concentrer sur la vue magnifique que nous offre le chemin sur les Pyrénées. Quelle Vue !!! À couper le souffle ! Je marche sur une petite route de campagne qui suit les ondulations du terrain au pied des montagnes, les vues sont encore ici splendides et je me sens toute petite. Le sentiment d’altitude est là, je me sens un peu étourdie, c’est normal, et quelle sensation agréable !!!
Je passe de villages en villages, zigzague à travers les prairies. On peut entendre au loin les cloches des vaches accrochées aux alpages. On voit des ânes, des poules, des chevaux, des oiseaux... encore ici très photogéniques
On entend encore et toujours le chant des diverses sortes d’oiseaux. C’est beau, tellement beau, c'est vert, c'est calme. Chaque paysage est digne d'une carte postale. Sauf, que demain et le jour d'après, ces montagnes, je vais devoir les franchir. Mais, il ne faut pas trop y penser et juste profiter.
Spot parfait pour dîner, fortement recommandé par un agriculteur du coin lorsqu’il me vit assise dans l’herbe à défaire mon sac et regarder les vaches brouter. “THE spot” : Petite table, sous un chêne à regarder la vue magnifique sur les Pyrénées... ya pire comme moment Je vois même un train passer. Bon repas, belle détente. 1h plus tard, je repars vers Escot, il ne me reste qu’environ 7-8 km à faire jusqu’à Sarrance.
Ce ne sera que 3 km avant la fin de l’étape où le sentier va d'ailleurs s'avérer magnifique mais passablement dangereux selon les dires sur plusieurs blogs, à peine plus large que nos pas, parfois très rocailleux, sur le flanc de la montagne avec le gave tout en bas, et de nombreux passages en partie éboulés. Mais bon, sérieusement c’était pas si pire, j’y survis en redoublant d'attention. Sentier de difficulté modéré selon moi. J’ai adoré, beau défi !
Enfin arrivée ! Sarrance est un petit bourg de montagne tranquille. Il y a une fontaine magique qui guérit tous les maux ; j’en ai pris une gorgée et je m’y suis trempée les pieds. Ce soir, je loge au monastère. Deux hospitaliers et 5 pèlerins, cérémonie officielle. Lors de la cérémonie le prête me dit que les premiers pèlerins qui ont été logés à Sarrance ont été des québécois. Un repas communautaire qui va s'avérer délicieux : buffet varié à volonté, soupe tomates et oignons, côtelettes de porc, salade d’endives, de betterave, spaghetti gratiné, patates dauphinoises, pain, fromages, charcuterie, pâté, flan, etc. Repas copieux et complet en prévision de la grosse étape vers Borce, que je risque même de pousser jusqu’à Urdos !
A suivre demain ! J’espère que vous appréciez tout comme moi le paysage !
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