Jaca ... Il faut prononcer "Rrrraka" !!
Marche de 25 km.
Petit déjeuner au resto adjacent à l’auberge offrant un prix pour pèlerin. Je me bourre bien à panse avec deux grosses toast beurre confitures, jus d’ananas et café pour arriver à faire énergiquement cette étape. Ce n’est pas une course, mais j’aimerais pouvoir visiter Jaca, café, y manger un morceau et savourer tout simplement la fin de mon chemin. Beaucoup d’activités et de mouvements des habitants et le soleil n’est même pas encore lever !! Travaillants et lève-tôt ces espagnols !
C’est un départ ! La partie entre Canfranc-Estaciòn et Villanùa m'est apparue beaucoup plus éreintante, avec des passages infernaux d'empierrement grossier qui cassent les chevilles, qui roulent sous les souliers, que la descente d’hier avec son dénivelé pourtant plus élevé à affronter. Il faut dire que les jambes sont fatiguées. Avoir poursuivi le voyage encore quelques semaines, j’aurais pris assurément une pause demain.
Ça se poursuit pour encore 14 km dont un long trajet de 3km en bordure de Nationale, certes en contrebas sur un chemin caillouteux, mais avec toujours en toile de fond cette circulation. Je me réjouis du moins de marcher à travers les arbres et d’avoir une vue occasionnelle sur un ruisseau a ma droite.
Avant de prendre la pause dîner à Castiello de Jaca, je me réjouis à cueillir des mûres... les manger... en cueillir à nouveau. Je dois avoir passer entre 15-20 min à longer ce mur de petites baies sucrées.
Quant à la fin du parcours et quasiment jusqu'à destination, on longe le Rio Aragon qui brille de mille feux sous un soleil resplendissant et les 24 degrés qu’il fait en ce moment.
Finalement arrivée à Jaca, ville bruyante et où règne beaucoup d’activités, ça grouille, ça fume, ça boit, ça jase fort !! Il est 15h, il y a de nombreuses personnes sur les terrasses ! Ça change de la solitude et du silence sur le camino. Je recherche l’office du tourisme pour faire estamper une dernière fois mon Credential... fermée
Alors, excuse parfaite pour prendre un « café solo grande americano » (car si l’on dit seulement café on se retrouve avec un café latte) devant la cathédrale San Pedro romane datant du XIe siècle et attendre l’ouverture. Je profiterai également de l’occasion pour déposer ma pierre sur le porche de la cathédrale, signification du poids que j’ai dû porter et du « hamster » que je veux laisser ici.
Je pars pour la visite : citadelle, église Santiago, tour de l’horloge XVe, monastère, etc. Ce soir, je tenterai de trouver un resto typique entre mes deux transports (train - bus) pour manger de la pieuvre ou tapas.
C’est ainsi que ce chemin se termine, ou plutôt où celui-ci me conduira...
Ultreia !
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